Françoise Leclercq – Traductions de l'anglais, de l'allemand et du néerlandais vers le français

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Archives mensuelles: avril 2007

Un soupçon d’analyse financière…

Posté le 27 avril 2007 Par Francoise Publié dans Un métier formidable .

Dans un billet précédent, j’évoquais mes débuts dans la jungle traductionnelle. J’aimerais y revenir (pas trop) brièvement. Et mon petit doigt me dit que ce ne sera pas la dernière fois.
Bon, autant vous prévenir tout de suite : ce billet risque de ne pas être très drôle, puisqu’il aborde un certain aspect des réalités économiques du métier de traducteur indépendant.

L’un des grands changements que j’ai pu constater dans ma jeune carrière, c’est la diversification de ma clientèle depuis ces 6-7 dernières années. Pour me faire une meilleure idée de la situation, je me suis amusée à créer de petits camemberts dans Excel. C’est bien, les camemberts Excel. Et puis ça fait toujours son petit effet.

En 1998, j’avais un (1) client en traduction (le bienheureux bénéficiaire du cours SAP post-édité, pour ceux qui suivent). En 2006, j’ai travaillé pour 18 bureaux. Depuis neuf ans, parmi tous les clients que j’ai vu défiler, un grand nombre sont devenus des clients fidèles et certains sont restés des clients ponctuels. Et puis il y a un certain nombre pour lesquels j’ai arrêté de travailler (généralement en raison de retards de paiement très prolongés – tous « dus au client final », bien sûr, vu qu’il n’y a pas de mauvais payeurs dans la profession, c’est bien connu – ou d’une attitude peu professionnelle de leur part – comme le client d’hier après-midi, qui voulait que je lui révise une traduction technique de deux mille mots allemand-français en une demi-heure.)

Mais à mieux y regarder, mon carnet de commandes n’est vraiment équilibré que depuis 2004. Avant cela, il y avait toujours un client qui dominait très clairement le tableau. Enfin, le camembert. Ainsi, en 1998, 1999 et 2000, la très grande majorité de mes traductions m’ont été commandées par un seul et même bureau. Les travaux effectués pour les autres agences ne sont que quantités négligeables. En 2001, deux autres « gros » clients entrent en piste. C’est déjà mieux. Mais pas encore assez diversifié. D’autant que l’année qui suit, je retombe dans mes travers en me concentrant à nouveau sur un seul client au détriment des autres. A peu près pareil en 2003. Après, manifestement, j’ai redressé la barre (mais bon, j’ai mis un terme à mes carrières « annexes » en 2003, il faut dire).

Depuis trois ans, je travaille donc pour davantage de clients, avec trois-quatre agences qui tiennent le haut du pavé. Mais avec une marge de sécurité suffisante pour ne pas me trouver en difficulté le jour où l’une d’elles fermerait ses portes. Car c’est bien là que je veux en venir, avec mes camemberts. Je me rends compte qu’instinctivement, j’ai fait ce qu’il fallait. Mais je pense aussi qu’il est important d’attirer l’attention des « jeunes » traducteurs (écoutez la vieille qui parle, ici !) sur l’importance de diversifier ses sources de revenus. Pensez aux sous-traitants de VW Forest qui ne travaillaient pour cette méga-usine parce qu’elle leur fournissait assez de travail. Il n’y a plus qu’à espérer pour eux que l’Audi A3 utilisera les mêmes composants que la polo…

 

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You know what, folks? I’m happy!

Posté le 25 avril 2007 Par Francoise Publié dans Billets d'humeur, Un métier formidable .

Ca vient de me frapper là, bing bang, comme un retour de boomerang. Le 10 juillet prochain, il y aura 9 ans jour pour jour que je signais mon tout premier contrat avec un bureau de traduction. Et que je recevais ma première commande. Un truc délirant. Un cours SAP d’environ 100 (petites) pages à « post-éditer » (sprich le texte avait été prétraduit par un logiciel automatique de type « systran », enfin « logos » en l’occurrence, et il fallait « repasser dessus » pour qu’il ressemble à quelque chose et, idéalement, à la version française du texte source). J’ai cru mourir quand j’ai appris que je n’aurais « que » 10 jours pour boucler le job. Je revois ma tête dans le miroir de ma chambrette chez mes parents. Une traduction de 100 pages, c’est ce qu’un étudiant de dernière année doit produire pour son travail de fin d’études dans mon ancienne école. Généralement, on y consacre environ un an. Mais bon, on n’y travaille pas à temps plein, non plus. Cette première traduction, j’y ai travaillé comme une malade, jour et nuit, littéralement. Et j’y suis arrivée. Tout juste. Je l’ai renvoyée à 5 heures du matin le jour dit. Bon, OK, je l’avais relue au moins trois fois. Au moins. Et grand bien m’en a pris, puisque la PM de mon client, un grand bureau bruxellois, a été « agréablement surprise » de la qualité de mon travail. Aujourd’hui encore, ce bureau compte parmi mes meilleurs clients, même si je ne traduis plus de cours SAP. Depuis, j’ai appris à travailler plus vite et surtout à re-la-ti-vi-ser. Quoique.
Quelques mois plus tard, je faisais mes premiers pas dans le monde de l’interprétation professionnelle, après avoir réussi mon examen d’entrée dans une institution européenne que je ne citerai pas (vous savez, là, la toute grosse qui dirige tout depuis son bâtiment désamianté du rond-point Schuman à Bruxelles). Monde que je me suis dépêchée de quitter dans les années qui ont suivi, d’ailleurs. Trop strass/stress et paillettes pour moi, sans doute. Je m’accommode mieux de la solitude de mon petit bureau… Je suis un petit animal sauvage. Et ma paix n’a pas de prix. Même celui d’un eurocrate freelance.
J’ai aussi fait un petit détour par la case « enseignement », en dépannage. Mais, ça non plus, ce n’était pas mon métier. Même à l‘École d’interprètes. Même pour donner les cours d’interprétation allemande. De toute façon, comment enseigner un exercice que l’on ne pratique plus soi-même et comment susciter de l’engouement pour une profession que l’on a abandonnée faute de passion ? Hein, franchement ? Il y a des personnes beaucoup plus qualifiées que moi pour ça.
Non, en fait, quand je regarde en arrière, je suis assez satisfaite de mon parcours. Je travaille aujourd’hui pour une douzaine de bureaux de traduction (ayant fait le choix, bien plus reposant, de ne pas démarcher directement auprès des entreprises), à partir de trois langues sources. Mon planning est bouclé – ou à peu près – plusieurs semaines à l’avance. Je fais un métier qui me passionne (la plupart du temps, en tous les cas). Je travaille dans mon propre bureau, à mes conditions, aux horaires qui me conviennent (enfin… presque). Et je peux même m’offrir le luxe de refuser les travaux qui ne m’agréent pas. Sincèrement, si c’était à refaire, je pense que je referais tout pareil. Avec les mêmes détours, les mêmes raccourcis et les mêmes erreurs. Pareil. Je suis une traductrice heureuse, je crois. Non, je suis sûre.

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L’école des Belges

Posté le 24 avril 2007 Par Francoise Publié dans Belgitude, mon amie, Un jour, un livre .

Encore une petite note, la dernière de la soirée, pour vous parler d’un petit livre génial que m’a offert mon cher et tendre (qui veille à ma culture, que dis-je, à mon instruction) : L’école des Belges. Dans un monde parfait, ce petit recueil servirait de manuel scolaire dans toutes les écoles secondaires, pour le volet « Littérature d’expression française en Belgique » du programme. Amusant, ce livre de 144 pages présente dix romanciers belges contemporains – et vivants – (André-Marcel Adamek, Philippe Blasband, Francis Dannemark, Xavier Deutsch, Thomas Gunzig, Xavier Hanotte, Armel Job, Amélie Nothomb, Bernard Tirtiaux et Jean-Philippe Toussaint). Le lecteur y trouvera une biographie des auteurs par eux-mêmes (déjà une pièce d’anthologie dans certains cas), des extraits de romans, une analyse générale de l’oeuvre de l’auteur et de l’un de ses romans caractéristiques, le point de vue des libraires, professeurs de français et critiques littéraires, etc. Jamais ennuyeux, souvent drôle, parfois touchant, toujours instructif. De quoi vous donner envie de (re)découvrir les lettres (de noblesse) de notre petit pays ! Et d’étendre vos recherches à d’autres auteurs « oubliés » ici parce que plus anciens, décédés ou pratiquant essentiellement un genre littéraire autre que le roman (y compris l’excellent Charles Bertin, dont « La petite dame en son jardin de Bruges » reste un véritable régal, ou encore l’émouvant poète engagé Marcel Thiry).

A noter qu’un second volume est en préparation… Inutile de vous dire qu’il est déjà tout en haut de ma « wish list »…

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