Cambio-ci, Cambio-là

Chez nous, pas de voiture. Pour quoi faire ? Nous habitons en centre-ville, à quelques minutes à pied d’une gare assez bien desservie, et nous travaillons tous les deux à la maison. Ceci dit, si nous nous accommodons généralement très bien de notre statut de piétons/cyclistes/usagers des transports publics, force est de constater qu’il limite parfois un peu les activités touristiques, conviviales, culturelles, etc. Difficile d’aller assister à un spectacle en soirée ou d’aller dîner chez des amis dans une autre ville quand on n’est pas sûr d’avoir encore un train pour rentrer, ou d’aller visiter une exposition sur un site éloigné ou moins bien desservi. Enfin, jusque-là. Car depuis peu, le service Cambio est disponible à Mons. Cambio, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un système de voitures partagées. On s’abonne, on verse une redevance modique tous les mois, on réserve la voiture quand on en a besoin, on la ramène à son emplacement réservé quand on n’en a plus besoin et on paie la location à l’heure et au kilomètre (carburant compris). C’est tout. Entretien, assurances, gardiennage, nettoyage – tout ça, c’est Cambio qui s’en occupe. Bien sûr, le système n’est pas conçu pour les personnes qui utilisent vraiment leur voiture, mais plutôt pour ceux 1) qui n’en ont pas mais en auraient parfois besoin quand même, 2) qui en ont une mais ne s’en servent que très rarement. Et si l’on prévoit de partir en week-end, mieux vaut passer par les sociétés de location traditionnelles. Mais, bon, ce n’est pas mal fichu quand même. Une utilisation à notre actif (en un mois). Rien à redire. Ce n’est pas encore cette année qu’on ira au Salon de l’auto.
Tiens, ça me rappelle que la semaine prochaine, j’ai de la traduction automobile au programme. Alors, il va falloir se documenter. Une piste, déjà : le glossaire de termes de l’automobile sur le site Industrie Canada.

Fière !

OUIIIIIIIII, il est sorti !!!


Bon, ocollaboré sur ce projet, j’en suis sûre). J’en ai les larmes aux yeux, tiens. Comme à chaque fois que j’ai entre les mains la version imprimée d’un truc que j’ai fait. Enfin… Ca me touche nettement moins quank, j’en ai traduit un peu plus de six pages sur 203. Mais c’est quand même un tout petit peu le bébé à sa maman, hein (ce que doit aussi ressentir la douzaine d’autres traducteurs qui ont d c’est un mode d’emploi de mixer ou une étiquette de produit détergent, j’avoue. D’autant que les sujets abordés dans cette revue me touchent beaucoup. Et puis, c’est la première fois de ma vie que mon nom apparaît dans un VRAI livre. Parce qu’en plus la patronne du bureau de traduction qui a coordonné le projet nous a fait l’amitié de mentionner nos noms, au lieu de mettre « Traduit par le bureau XXX SPRL », ce qui n’aurait été que normal. Alors, Nancy, j’en profite pour te remercier encore une fois ! Je sais que ce n’est pas toujours possible, que c’est souvent pas évident et que ce n’est parfois pas souhaitable. Mais pour une fois que c’est le cas, je n’ai pas l’intention de bouder mon plaisir !

Ceci dit, et pour parler d’autre chose que de moi pendant deux lignes, si les questions relatives au développement durable et à la coopération avec les pays du Sud vous intéressent, je vous recommande franchement Alternatives Sud ! (en plus, c’est bien traduit !)