Voilà. C’est fait : je viens de renvoyer la grosse commande pour laquelle mon client me demandait de respecter pas moins de 45 glossaires différents, dont plusieurs fichiers Excel avec une dizaine d’onglets. Pourquoi il n’a pas créé une seule et même jolie base de données contenant le tout ? Mystère et boule de gomme. Mais je me refuse à croire que c’est uniquement dans le but de me compliquer l’existence.
KessKisPass? C’est KeePass!
Je ne sais pas vous, mais moi, je suis la championne toutes catégories du clic sur le bouton « J’ai oublié mon mot de passe ». Incroyable. Il faut dire que le cyberaventurier doit en gérer quelques-uns, de mots de passe… Entre le blog, Facebook, LinkedIn, Twitter, Netvibes, Gmail, les sites sécurisés des clients, les annuaires de traducteurs, le site de l’opérateur de téléphonie, Librarything, Evernote, etc., etc. il y a de quoi devenir chèvre.
En prévision de mon Alzheimer précoce, dont le déclenchement ne saurait tarder au rythme où je vis, j’avais entrepris de tout noter dans un petit calepin. Pas très sécurisé, certes, mais relativement efficace. Sauf que ce petit fourbe de Moleskin n’est bien sûr jamais là où il devrait être, soit à la maison quand je travaille à la maison, soit au bureau quand je travaille au bureau. Bref. Jusqu’il y a peu, je réinitialisais régulièrement tous mes mots de passe.
Mais ça, c’était avant. Avant de connaître « KeePass« . Keepass est une petite application gratuite qui permet de stocker tous vos mots de passe dans une base de données, protégée par un mot de passe « maître », qui peut avoir la longueur de votre choix. Il ne vous reste plus qu’à retenir un seul mot de passe. Pour autant que vous ayez installé Keepass sur vos différents appareils, il vous suffit de sauvegarder votre base de données par exemple sur une clé USB pour pouvoir récupérer toutes vos données.
Cerise sur le gâteau, Keepass évalue la sécurité de vos mots de passe. Vous saurez ainsi que « Mon chéri, c’est le plus fort », par exemple, est ce qui se fait de plus sûr comme mot de passe. Encore que… trop évident, peut-être…
EverNote
Canicule et temps de chien…
Le spectre de la canicule semble hanter les responsables politiques, et les media en font leurs choux gras. Mais derrière la chaleur, les vapeurs, les ventes de climatisateurs et l’augmentation de la consommation en électricité, canicule dit au linguiste une histoire plus drôle.
Le mot vient du latin canicula, diminutif de canis, qui signifiait donc « petite chienne » (A propos, nous avons en français un mot pour désigner le « petit chien », chiot, mais rien pour la « petite chienne », chiotte étant utilisé en un autre sens…). Mais revenons à la canicule. Le mot latin va être utilisé pour désigner une étoile, Sirius, que l’on appelait aussi « Chien d’0rion ».Or cette étoile se lève et se couche en même temps que le soleil entre le 23 juillet et le 24 août, c’est-à-dire au moment des plus grandes chaleurs. Cette période a donc été nommée canicule (canicola en italien, canicula en espagnol) par référence aux mouvements des étoiles. Celà vous rafraîchit? »
Pas grand chose à voir avec une lousy weather, hein ? Mais peut-être quand même un peu avec un hondenweer. Quant au Sauwetter, je vous laisse juges !!!
Ceux que ça amuse trouveront un début d’explication sur l’expression « temps de chien » sur le site Expressio !