Librarything

Encore juste une petite info en vitesse avant de repartir vers de nouvelles aventures…
Une collègue et amie m’a conseillé il y a quelque temps déjà d’aller faire un tour sur le site LibraryThing. Ce site vous permet de créer votre propre catalogue de livres, que ce soit un inventaire de votre bibliothèque, une liste de vos ouvrages préférés ou une sélection de livres dont vous avez envie de parler (puisqu’il est possible de rédiger une critique ou un commentaire sur chaque livre).
Contrairement à BookMooch, il ne s’agit pas cette fois d’échanger des livres, mais bien d’échanger autour des livres. En effet, vous pouvez voir ce que les autres membres de cette communauté en ligne possèdent sur leurs étagères et, éventuellement, lier connaissance avec d’autres internautes qui ont les mêmes goûts littéraires que vous. Cela étant, vous pouvez aussi décider que votre profil doit rester privé et utiliser LibraryThing simplement comme un catalogue de vos collections ou comme base de données d’ouvrages que vous avez ou souhaitez avoir.
Autre caractéristique qui me plaît beaucoup : lorsque vous affichez votre propre catalogue, vous pouvez voir combien de membres possèdent les mêmes livres que vous (nous sommes ainsi 3986 à posséder 1984 de George Orwell, mais je suis la seule propriétaire d’une copie de Du côté d’Ostende de J. Harpman) et s’ils ont aimé (les trois heureux lecteurs de l’Art de la joie de Goliarda Sapienza ont tous adoré ce fabuleux roman).
L’inscription est gratuite jusqu’à 200 livres encodés. Au delà, il vous en coûtera 10 dollars pour une inscription d’un an ou 25 dollars pour une inscription à vie.

Search&Replace et TextPad

Voilà. C’est fait : je viens de renvoyer la grosse commande pour laquelle mon client me demandait de respecter pas moins de 45 glossaires différents, dont plusieurs fichiers Excel avec une dizaine d’onglets. Pourquoi il n’a pas créé une seule et même jolie base de données contenant le tout ? Mystère et boule de gomme. Mais je me refuse à croire que c’est uniquement dans le but de me compliquer l’existence.

Toujours est-il que pour limiter ma consommation d’aspirine, dormir quelques heures par nuit et quand même respecter la terminologie imposée, j’ai dû ruser un peu. En ayant recours à de petits gratuiciels comme TextPad et Search&Replace. Ceux-ci permettent en effet de rechercher (et éventuellement de remplacer) un mot ou une expression dans plusieurs fichiers contenus dans un même répertoire (ou ses sous-répertoires). Deux clics de souris pour effectuer une recherche dans 45 glossaires… Pas mal, hein ?

KessKisPass? C’est KeePass!

Je ne sais pas vous, mais moi, je suis la championne toutes catégories du clic sur le bouton « J’ai oublié mon mot de passe ». Incroyable. Il faut dire que le cyberaventurier doit en gérer quelques-uns, de mots de passe… Entre le blog, Facebook, LinkedIn, Twitter, Netvibes, Gmail, les sites sécurisés des clients, les annuaires de traducteurs, le site de l’opérateur de téléphonie, Librarything, Evernote, etc., etc. il y a de quoi devenir chèvre.

En prévision de mon Alzheimer précoce, dont le déclenchement ne saurait tarder au rythme où je vis, j’avais entrepris de tout noter dans un petit calepin. Pas très sécurisé, certes, mais relativement efficace. Sauf que ce petit fourbe de Moleskin n’est bien sûr jamais là où il devrait être, soit à la maison quand je travaille à la maison, soit au bureau quand je travaille au bureau. Bref. Jusqu’il y a peu, je réinitialisais régulièrement tous mes mots de passe.

Mais ça, c’était avant. Avant de connaître « KeePass« . Keepass est une petite application gratuite qui permet de stocker tous vos mots de passe dans une base de données, protégée par un mot de passe « maître », qui peut avoir la longueur de votre choix. Il ne vous reste plus qu’à retenir un seul mot de passe. Pour autant que vous ayez installé Keepass sur vos différents appareils, il vous suffit de sauvegarder votre base de données par exemple sur une clé USB pour pouvoir récupérer toutes vos données.

Cerise sur le gâteau, Keepass évalue la sécurité de vos mots de passe. Vous saurez ainsi que « Mon chéri, c’est le plus fort », par exemple, est ce qui se fait de plus sûr comme mot de passe. Encore que… trop évident, peut-être…

 

EverNote

Un dernier petit mot avant de couper mon PC définitivement pour aujourd’hui, après une loooooooongue journée.
Cet après-midi, j’ai gagné un temps fou grâce à un petit gratuiciel bien utile : EverNote. EverNote permet d’archiver facilement des notes, des références, des liens, des contenus web… en un clic ou presque.
Démonstration : je traduisais des communiqués de presse relatifs à des produits audio stéréo et j’ai pu, en quelques clics à peine, rassembler dans EverNote plusieurs communiqués analogues trouvés sur Internet. La fonction de recherche d’EverNote m’a ensuite permis de trouver rapidement les noms des fonctions et autres termes techniques. Pas mal, hein ?

Canicule et temps de chien…

Une ch’tite pause bien méritée avant de s’y remettre.
Nous voici passés de la canicule au temps de chien en 48 heures à peine… Or, il est assez cocasse de constater qu’en anglais (dog days), en néerlandais (hondsdagen) et en allemand (Hundstage), le « temps de chien »… c’est la canicule !!! Paradoxal ? Non, pas vraiment. Ce qu’explique de manière didactique et amusante le blog de Louis-Jean Calvet, dont je reprends ici le billet in extenso…
« 24 juillet 2006 : Canicule

Le spectre de la canicule semble hanter les responsables politiques, et les media en font leurs choux gras. Mais derrière la chaleur, les vapeurs, les ventes de climatisateurs et l’augmentation de la consommation en électricité, canicule dit au linguiste une histoire plus drôle.

Le mot vient du latin canicula, diminutif de canis, qui signifiait donc « petite chienne » (A propos, nous avons en français un mot pour désigner le « petit chien », chiot, mais rien pour la « petite chienne », chiotte étant utilisé en un autre sens…). Mais revenons à la canicule. Le mot latin va être utilisé pour désigner une étoile, Sirius, que l’on appelait aussi « Chien d’0rion ».Or cette étoile se lève et se couche en même temps que le soleil entre le 23 juillet et le 24 août, c’est-à-dire au moment des plus grandes chaleurs. Cette période a donc été nommée canicule (canicola en italien, canicula en espagnol) par référence aux mouvements des étoiles. Celà vous rafraîchit? »

Pas grand chose à voir avec une lousy weather, hein ? Mais peut-être quand même un peu avec un hondenweer. Quant au Sauwetter, je vous laisse juges !!!

Ceux que ça amuse trouveront un début d’explication sur l’expression « temps de chien » sur le site Expressio !

The Toolkit: la lettre d’information d’un traducteur pour les traducteurs

 The ToolKit, de Jost Zetzsche, est une lettre d’information destinée aux professionnels du secteur de la traduction. Publiée toutes les deux semaines, elle regorge d’informations sur les dernières nouveautés logicielles susceptibles d’intéresser les traducteurs, et, plus largement, de conseils pour optimiser les processus liés aux différents métiers de la traduction. Très utile, donc !

Cette lettre d’information est disponible en deux versions : une version de base gratuite et une version plus complète, à laquelle il est possible de s’abonner pour une somme modique.

Pour obtenir de plus amples informations ou vous abonner, c’est ici : http://www.internationalwriters.com/toolkit/.

Le top 5…

… des préjugés complètement à côté de la plaque déjà entendus à propos des traducteurs indépendants (et autres indépendants, d’ailleurs)… (outre ceux-ci, bien sûr)

1) Vous autres, les indépendants, vous arrivez toujours à vous arranger, hein (regard appuyé – suivi ou précédé d’un clin d’oeil – et sourire plein de sous-entendus)
C’est de loin celui qui m’irrite le plus. Depuis neuf ans, je n’ai pas fait une seule traduction sans facture. Ah si, une. Pour une vieille voisine de mes parents. Ancienne « travailleuse forcée », elle ne comprenait pas le courrier que lui avaient envoyé les autorités allemandes concernant une pension à laquelle elle avait droit. Et j’avoue, j’ai accepté le ballotin de pralines (une boîte de chocolats, c’est tout de suite moins bon) qu’elle m’a offert en guise de paiement. J’ai fraudé, c’est ma faute, c’est ma très grande fraude. Mea maxima culpa. Pour le reste, je tiens mes archives et ma comptabilité à la disposition du contrôleur des impôts.
A toutes fins utiles, rappelons que s’il y a des indépendants qui travaillent en noir, c’est aussi parce qu’il y a des clients qui acceptent (voire qui demandent) que l’on travaille en noir pour eux, hein. Bon. Question suivante.

2) Comment ça, vous ne traduisez que vers le français ??? Mais vous êtes traductrice, quand même ???
Ben oui, justement. Je ne maîtrise (à peu près) qu’une seule langue. La mienne. C’est la seule dont je connaisse (à peu près) les nuances. La seule dans laquelle je raconte des blagues, dans laquelle je peux inventer des jeux de mots et dans laquelle je peux vraiment exercer mon esprit de répartie (sauf traits de génie ponctuels – très ponctuels). C’est celle dans laquelle je compte spontanément, aussi (mais bon, je n’ai pas fait maths fortes, non plus). Bref, c’est ma langue maternelle. Je n’ai pas la chance de faire partie des surdoués qui évoluent avec autant d’aisance dans deux, voire trois langues. Je suis normaaaaaale, bouh-ouh-ouh.

3) Tu as de la chance, toi, tu peux t’organiser pour ton boulot…
C’est assez relatif. En période d’activité intense, j’ai surtout la liberté de commencer à 6 heures et de terminer à minuit, voire plus tard. OK, ce n’est pas tous les jours, mais ça arrive. Je suis libre de travailler le week-end, aussi. Pour le reste, j’ai aussi 24 heures dans une journée. Et si je dors moins de 8 heures, il ne faut rien me demander. Rien. Et puis je mange, aussi. Beaucoup. Souvent. Si j’ai du boulot pour 12 heures, ça laisse assez peu de marge… Ce qui me laisse toujours avec cette question : comment font les autres ??? (et encore, depuis le début de notre vie commune, mon cher et tendre prend absolument tout en charge dans le ménage. Toutes les femmes n’ont pas la même chance. Sans compter que nous n’avons pas d’enfants.)

4) Tu as de la chance, tu n’as pas de patron.
Ni de congés payés, d’ailleurs. Mais bon, passons. C’est vrai que c’est une chance de ne pas avoir de patron. Ni de collègues de bureau. Pas d’éléments perturbateurs, quoi. Comme disait une collègue, c’est assez sympa de pouvoir traîner en pyjama ou en vieux survêt’ toute la journée, mais là où il faut se méfier, c’est quand on commence à inviter le livreur d’ABX ou de DHL à prendre une tasse de café parce que c’est la seule personne qu’on a vue de la journée. Effectivement, là, ça craint. Etant assez peu sociable par nature, cela ne me pose pas trop de problème, mais il faut pouvoir. Et il faut veiller à cultiver des liens sociaux par ailleurs, sinon on devient assez vite « ours ». Et non, je ne suis pas en pyjama (ni en vieux survêt’).

5) …
Je laisse faire votre imagination…

Outils pour PDF

Quelques outils intéressants autour du PDF :

  • PDFHammer : site Web qui vous permet sans installer de logiciel de changer l’ordre des pages d’un document PDF, de supprimer des pages et de fusionner plusieurs documents.
  • FreePDF : un logiciel gratuit permettant de convertir les documents PDF en document .Doc, tout en préservant la mise en page originale.
    (Source : http://www.makeuseof.com/tag/simplest-pdf-apps-ever-merge-pdfs-pdf-to-doc-convert-to-pdf/)
  • A list of PDF software: des visionneuses, des créateurs, des convertisseurs, des applications d’exportation, des bibliothèques – le tout en logiciels propriétaires et en source libre, pour différentes plateformes (Windows, Mac, Linux, etc.) (Source : https://fr.groups.yahoo.com/neo/groups/eureka/info)